lundi 29 juin 2015

Baume choco DELUXE

Mon père, artiste peintre, m'a enseigné à peindre et à dessiner lorsque j'étais enfant. Il a commencé par mettre une feuille blanche sur un dessin, dans un de ces livres pour apprendre à faire des portraits et a dit, avec son fort accent bosniaque : "Ma chérie, on apprend en copiant, tu vas calquer ce dessin jusqu'à temps que ta copie soit parfaite. Ensuite, tu vas mettre une feuille à côté de dessin et tu vas le reproduire. Ensuite, tu vas le faire de mémoire, sans le modèle. Ta main va se souvenir et tu auras mémoire des proportions, du coup de crayon, de le l'ombre (oui oui, il dit 'le l'ombre' ^_^) et où il faut peser plus fort, moins fort avec ton crayon. Plus tard, seulement plus tard, tu pourras créer."

Curieux que je pense à ça aujourd'hui. Je saisis pleinement ce qu'il voulait dire, en fait. Il était autodidacte et peint magnifiquement. Je suis autodidacte en cosmétique bio DIY. Je calque pour comprendre, c'est ainsi que j'apprends, puis je modifie un truc, puis un autre, et puis un autre... Éventuellement, de la connaissance qui s'imprime doucement, émergera la création.

Là, je pense CHOCOLAT.

Après avoir vu qu'une de mes blogueuses préférées utilisait du chocolat dans ses baumes à lèvres (voir ici), la gourmande en moi s'est agitée et j'ai eu très envie d'essayer, mais avec du chocolat noir. Merci princesse.


Comme je suis toujours entichée de la formule de Michèle sur Potions et Chaudrons, je n'ai pas cherché à partir de zéro. J'ai plutôt apporté certaines modifications dans les ingrédients tout en maintenant les proportions. Cette formule est devenue LE canevas sur lequel j'appuie mon crayon pour perfectionner ma technique.

Ma version choco DELUXE pour 3 tubes (tout en grammes) :

Huile de coco fractionnée : 1
Huile d'argan : 1,5
Macérat maison de calendula : 4,5
Huile de ricin : 1,5
Chocolat noir à 80% : 3
Beurre de karité : 1
Cire de rose : 0,5
Cire de jasmin : 0,5
Cire d'abeille : 2
Cire de carnauba : 0,5
Céralan maison : 0,3
Vitamine E : une petite goutte

On chauffe le tout au bain-marie et on verse dans les tubes, en 2 temps, pour créer ce joli effet bombé. Avec la cire de carnauba, la patience est de mise, la température doit monter à 80ºC pour qu'elle fonde complètement.

Pourquoi choco DELUXE? Les cires florales ne sont pas données, mais apportent une touche subtile. Pour ceux/celles que ça intéresserait, je les ai prises chez les Âmes Fleurs. Lorsqu'on met le baume, on sent et goûte le chocolat, mais une fois qu'on a tout "mangé", la présence subtile des cires florales remonte au nez et la couvrance longue durée si caractéristique de la formule de Michèle est maintenue.

Merci aux grandes dames du web cosmétique maison qui partagent si généreusement leurs trouvailles.

Et merci papa.

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4 juillet 2015

Un petit retour de la perfectionniste que je suis. J'adore le goût et la couvrance longue durée de ce baume, mais il s'étend un peu moins bien que je voudrais, sans doute parce que le chocolat noir contient moins de beurre de cacao que le chocolat blanc, comme l'a bien prédit princesse au petit pois.

Alors j'ai revu ma recette :

Coco fractionnée : 1
Huile d'argan : 1,5
Macérat de calendula maison : 4,5
Huile de ricin : 1,5
Chocolat noir à 72% : 1
Beurre de cacao : 1
Beurre de karité : 2
Cire de rose : 1
Cire d'abeille : 2
Cire de carnauba : 0,5
Céralan maison : 0,3
Vitamine E : une petite goutte

J'ai voulu laisser sa place à l'odeur et la couleur corail de la cire de rose, tout en goûtant légèrement le chocolat à l'application. Ça a donné un baume avec une touche rosée très agréable, que la caméra ne capte pas très bien, mais dont je joins une photo tout de même.


À droite, la première recette - À gauche, la recette revue et "améliorée"


vendredi 26 juin 2015

Sapin baumier


Tiens, faisons changement : commençons par la photo finale! J'avoue que je ne sais pas trop par quel bout commencer cet article. Je vais tenter d'y aller simplement et dans l'ordre chronologique.

D'abord, il y a eu ceci, qui a mené à cela - et oui, j'ai fait mon céralan maison en suivant ce guide. En voici mon premier bloc :


Que j'ai râpé et rangé dans un petit pot :


Je me permets ici de citer Michèle, pour ceux/celles qui voudraient comprendre comment et pourquoi le céralan fait une (réelle) différence dans les baumes :

"Le céralan étant une cire d'abeille estérifiée avec un polyglycérol (tu y entends glycérol, glycérine, agent hydratant...), cela augmente son pouvoir hydrophile. 

Et cela se sent dans les baumes où cela ressemble à un semblant d'émulsion alors qu'il n'y a pas d'eau. En outre, le céralan empêcherait la granulation donc améliore quand même la texture au long cours. 

Sur les lèvres qui ont besoin quand même du côté filmogène de la cire d'abeille, le céralan garde cet aspect là mais forme avec la muqueuse une bonne affinité qui respecte l'humidité naturelle."

J'ai suivi la recette du baume à lèvres ci-haut mentionné avec mon céralan maison et j'ai été ÉBLOUIE par la couvrance, la durée de l'hydratation sur les lèvres, l'odeur, la texture, etc.


Puis là, ceci

Je vous promets que je m'en vais quelque part avec tous ces liens! Le baume de massage aux jeunes pousses de sapin m'a fait réaliser que des pousses de sapin, il y en avait tout plein ici à ce moment-là. À commencer par la cour arrière de la grand-mère de mes enfants, que fiston aîné et moi avons eu du plaisir à cueillir (les pousses de sapin hein, pas la grand-mère!).

Et hop! Les pousses, grossièrement hachées, dans l'huile d'olive! Avec un linge de coton en guise de couvercle et on brasse chaque jour. Enfin, jusqu'au mercredi suivant. Ma chère "pusheuse" de produits de base, des âmes fleurs à St-Sauveur, a eu la gentillesse de glisser dans ma commande un petit sac de pousses de sapin baumier. Pour faire une histoire courte, j'étais en formation le dimanche où le jardin botanique présentait un événement sur le thème du sapin baumier et j'avais exprimé mon désarroi à ma chère fournisseuse. Elle a entendu mon cri.

Et hop, on enlève des pousses de Montréal du macérat et on ajoute les pousses des Laurentides (campagne, montagnes) qui embaument si fort et si délicieusement.

Cette fois-ci, ça m'a pris 2 semaines avant de "tchoker" et prendre peur que ça pourrisse ou fermente. Alors j'ai terminé la macération au bain-marie doux (40ºC) pendant plusieurs heures. Ça a donné une huile verte foncée, à l'odeur enchanteresse.



Toujours là? Ouais, je sais, j'y arrive, promis!

Faut-il vraiment que je dise que j'ai eu l'idée de faire des baumes à lèvres avec le macérat de jeunes pousses de sapin? Voilà! Histoire de me compliquer la vie, j'ai récupéré un beurre corporel égaré trop dur et rigide que j'avais oublié de refondre (voir l'article Oh Cacao! ) et j'ai choisi de décliner la recette de baume à lèvres de Michèle en y mettant l'huile de sapin.

Bon, parce que moi, un baume à auto-massage... Bof. Je préfère quand y a quelqu'un. D'autre. Quelqu'un d'autre.

J'ai dû faire pas mal de calcul pour arriver à maintenir des proportions similaires à la recette originale tout en récupérant le mix cacao-coco fractionnée-noisette du beurre corporel. Pour que ça marche, ça a donné 8 tubes, ou environ 40 grammes.

Voici ma déclinaison sapin de la formule de Michèle pour son baume à lèvres absolument GÉ-NIAL (en grammes) :

Beurre de cacao : 9
Beurre de mangue (ou karité) : 4
Macérat de sapin : 12
Macérat de calendula : 2
Huile de ricin : 2
Huile de coco fractionnée : 2
Huile de noisette : 1
Cire d'abeille : 7
Cire de carnauba : 1
Céralan maison : 0,7
Vitamine E : 0,2


Ça donne un joli baume vert pâle qui sent à la fois le sapin et le cacao. Je rappelle que mon beurre corporel au cacao était fouetté au départ alors il y a des bulles sur le dessus du baume. Pas grave, ça fait du sapin Aero.


Maintenant, que faire avec toute l'huile de sapin qui reste (à part en envoyer en France à une sweet Michèle qui veut humer la différence)?

Je pense à un baume style pommade "Vicks" pour toute la famille, mais je dois faire des recherches pour que ça convienne à ... euh ... une "dame" et 2 enfants de 7 ans et 3 ans. Faut que ça soit efficace, donc huiles essentielles, mais pas dangereux.

Et vous? Que feriez-vous avec cette huile de sapin?

mardi 23 juin 2015

Calendula

Il y a de ces mouvances constantes dans l'histoire des mammifères que nous sommes. Des allées et venues dans un balancier plus fort que nous qui nous embarque et nous berce... On l'appelle le Zeitgeist, ou l'esprit du temps.

Cet article est un gazouillement de plus sur le thème de la macération huileuse des fleurs de calendula. Je joins ma voix à celle de milliers d'autres qui DIY, happés par l'esprit du temps.

Je suis presque tentée de dire que cette démarche du fais-le-toi-même vient rejoindre des mouvements plus grands d'empowerment, qui ont eu toutes sortes de visages dans l'histoire. Parce que le faire soi-même, c'est savoir ce qu'il y a dedans et que savoir, c'est un pouvoir.

Là, dans ce balancier, on vit aussi un retour aux sources. Dans ma cuisine avec mes plantes séchées (ou non!), j'ai l'impression d'appartenir pleinement aux générations de femmes qui ont su tirer de la nature ce dont elles avaient besoin pour prendre soin. Mon moi n'est plus si important. Je deviens porteuse d'un message, d'un baume, d'une huile... Je donne au suivant. J'adore.

Je pourrais vous dire que j'ai découvert au moins 3 sortes de plantes dites médicinales dans ma cour arrière, tant qu'à y être.

Comment j'ai fait?

Eh bien, c'est ça qui est comique : j'ai rien fait! Je me suis découragée d'aménager quoi que ce soit! La nature sauvage a "envahi" ma cour. Du coup, j'ai du plantain, du trèfle rouge et du tussilage, mais pas de calendula! Je n'en ai d'ailleurs jamais vu ici à l'état sauvage, alors revenons à nos moutons...



Le calendula, donc, je l'ai acheté! Un beau grand sac de belles fleurs séchées que j'ai mises (pas toutes!) dans un pot en verre et recouvert d'huile de coco fractionnée et d'huile de noyaux d'abricot (parce que je n'avais pas assez d'huile de coco fractionnée). Je n'ai pas trop réfléchi ma démarche : j'ai fait comme j'avais lu à plusieurs endroits. Nous sommes nombreux à chanter le calendula macéré, chacun-e à sa façon! Moi je retiens simplement qu'on demande à la plante de passer ses propriétés à son support, qu'il soit huileux, alcoolique ou glycériné.

Pour cette première fois, j'ai choisi de laisser macérer les fleurs dans l'huile sur le bord d'une fenêtre, à l'abri de la lumière, pendant un mois.


Ça a donné ça :


que j'ai filtré une première fois :


Ici, j'ai écrasé mes fleurs avec une cuiller de bois pour retirer le plus d'huile possible



On filtre une deuxième fois :





Les changements de teinte sur les photos sont dues à la piètre qualité de mon appareil et à des éclaircies intempestives :D On voit quand même la belle couleur orangée qui donne confiance que les fleurs et l'huile ont bien collaboré durant ces 31 jours...


Voilà! Filtré en 3 temps (j'ai changé le filtre à café à mi-chemin)! Joli, non?


Maintenant, mettre en bouteille et y inscrire la date d'aujourd'hui. J'en ai fait une grande quantité (650ml), mais je soupçonne qu'il n'en restera plus avant la fin de l'hiver. Parce que oui, c'est la première fois que je fais mon propre macérat de calendula, mais certainement pas la première fois que j'en utilise! J'adore sa douceur et toutes ses utilisations possibles (gerçures, brûlures, irritations cutanées, etc.).

Ici, en baume...



À une prochaine, j'espère!

dimanche 14 juin 2015

Oh CACAO!

C'était inattendu : un souper de filles avec des magiques, sorcières du ressenti, de l'espace sous la carapace. Un espace tout prêt à s'ouvrir pour partager ce truc qui relie les femmes entre elles, quand elles ont dépassé les rivalités et les luttes de pouvoir pour s'abandonner au partage, à l'écoute et à la collaboration. Toutes des mères de 2 ou 3 enfants, à différents stades de leur maternité, qui mettaient la switch maternelle à OFF pour se retrouver entre soeurs.

Une des fées à la peau sensible dévoile une recette toute simple de beurre corporel qu'elle utilise. C'est un fouetté de karité, mais elle a eu l'idée de remplacer par du beurre de cacao.

DU BEURRE DE CACAO?

Mais... Mais... C'est pas trop gras? Trop glissant?

Il faut dire qu'elle a une peau magnifique.

Alors je crois bien avoir trouvé la réponse pour mon neveu de 3 ans qui m'a demandé une "crème au chocolat" (mais attention, ce n'est pas une crème, c'est un produit anhydre, c'est-à-dire sans eau). Mon neveu n'aime pas la lavande ni la camomille (dont j'utilise les hydrolats, pas les huiles essentielles dans les produits pour enfants), ni l'odeur douce de la calendula (il la détecte dans les macérations huileuses) et sa mère a du mal à le convaincre de se beurrer avec mes produits. Mais là, si ça sent le chocolat...

Puis j'ai une amie enceinte qui sera contente aussi, ça fait un bon moment qu'elle m'a demandé quelque chose au chocolat...

Alors c'est simple. Il faut que j'essaie. J'ai le feu au corps.

Voici l'idée originale

J'ai recalculé ma recette pour avoir 65% de beurre pour 35% d'huiles. Voici ma version, pour un rendu total d'environ 370g, à ma grande surprise, moi qui calculait pour un pot en métal de 180g :

(Tout est en grammes)
Beurre de cacao biologique certifié Écocert en pastilles (Coop Coco) : 118
Huile de noisette (les âmes fleurs) : 39
Huile de coco fractionnée (les âmes fleurs) : 23
Vitamine E : 0,9

*Attention : la texture après 24h a solidement figé, c'est assez rigide et difficile à prélever, j'ai donc tout remis au bain-marie pour refondre et verser dans des contenants à déo, sinon faudra repenser la recette avec plus d'huile (50% de la recette) et peut-être couper le cacao avec du karité pour assouplir la texture (45% cacao et 5% karité ou 40%/10%). Si on choisit le 65% beurre 35% huiles et qu'on verse dans un tube à déo, ça donne un baume qui fond sur la peau à l'application, qu'on peut masser ensuite*


Je n'aime pas faire chauffer le karité, mais pour le cacao je n'ai pas eu le choix, alors j'ai tout mis ensemble dans ma plus grosse tasse à mesurer en verre et j'ai fait chauffer au bain-marie jusqu'à ce que tout soit liquide. J'ai ensuite laissé au congélateur environ 20 minutes et j'ai battu au fouet électrique jusqu'à une consistance de mousse légère.


Je vous dirais instinctivement que ce produit m'apparaît le pot qu'on cherche quand on a abusé du soleil, mais je peux me tromper...


Oups non! Trop dur dans les pots, même laissé à la température ambiante! Regardez ce que ça donne le jour suivant... Vous voyez la trace d'ongle qui a gratté du beurre encore plus dur que le beurre qu'on sort du frigo pour mettre sur les toasts?


Alors pas le choix, on refond, on refouette (pas gagné), on verse de peine et de misère avant que ça redurcisse complètement. Pendant que le batteur battait, j'en ai profité pour ajouter une touche de karité. Douceur.


Dommage que les odeurs ne traversent pas vers chez vous. Je me suis badigeonné les bras avec ce qui restait sur le fouet et MIAM!


Mais bon ok, y a de la vaisselle à laver maintenant...


Je me suis bien amusée à faire des étiquettes ensuite, sauf que j'ai été distraite et j'ai appelé ça "lotion" quand c'est un "beurre". Oups. Les copines vont comprendre :)

jeudi 11 juin 2015

Le baume au plantain

Après avoir fait macérer du plantain dans de l'huile de coco fractionnée, je me suis vraiment demandé si j'allais choisir une méthode minimaliste pour un premier onguent/baume du genre (lire "thérapeutique")
OU
Si j'allais me lancer dans toutes ces subtilités et nuances que je découvre sur Potions et Chaudron, avec plein d'ingrédients qui donnent envie de sortir de sa zone de confort...

Après tout, des baumes, ça fait un petit bout de temps que j'en fais maintenant...

Puis cette lecture qui m'a donné envie de garder ça simple... Parfait pour la débutante que je suis! J'aime quand c'est simple, c'est déjà bien assez compliqué dans ma tête comme ça!

Pour la petite histoire, le plantain, ça a l'air de ça :


J'ai cueilli les feuilles sur la route entre la garderie et la maison, à même le gazon. J'ai pris les feuilles les plus tendres et les moins abîmées. Je les ai soigneusement rincées et je les ai laissées sécher quelques heures. Puis prise d'impatience, j'ai broyé les feuilles au Magic Bullet, mis dans un pot en verre et ajouté un fond de bouteille d'huile de coco fractionnée. J'ai laissé macérer 3 jours. Ce n'est pas assez, mais j'étais inquiète qu'avec tout ce "jus" résiduel du broyage, ça se mette à fermenter. Alors j'ai mis au bain-marie pendant 3-4 heures à feu très doux et j'ai filtré 2 fois, une fois avec un tissu en coton et ensuite avec un fitre à café dans un entonnoir (faut pas être pressée, c'est un peu long).

J'ai donc filtré 53g de macérat de plantain.

Je vous invite à vous souvenir que je ne suis qu'une débutante qui partage ses expériences et explorations. Je prends des risques, je gagne de l'expérience, et il y a des FAIL. Je crois que pour jouer safe, il vaut peut-être mieux commencer les macérations huileuses à froid sur plusieurs semaines avec des plantes séchées et de faire les macérations huileuses avec plantes fraîches à chaud. Juste une question de gros bon sens, mais je peux me tromper. Je réalise à cet instant même que j'ai intégré beaucoup plus d'information que je croyais de cette lecture. C'est fou!

Bref, ça a donné ça :


Donc si je prends le calcul sur le blogue de Christophe Bernard (ci-haut) : 12g de cire d'abeille pour 100g d'huile = 6,34g de cire d'abeille pour 53g de macérat huileux de plantain. J'ai eu en cadeau d'une collègue de travail une magnifique cire d'abeille, qui vient directement de chez l'apiculteur. Contrairement aux autres cires d'abeille jaune (en bloc) achetées, elle sent très bon, est beaucoup moins collante et se râpe facilement.


Après ça, facile. On met la cire d'abeille avec le macérat de plantain au bain-marie et on laisse fondre


En retirant du bain-marie, j'ai ajouté 25 gouttes d'huile essentielle de lavande vraie et 4 petites gouttes d'HE de tea tree. Je me suis dit que ça ne pourrait pas nuire... Puis j'ai coulé dans des pots en métal, ceux que j'avais sous la main ;)


Une fois refroidi


Ce baume / onguent a pour mission de calmer les démangeaisons dues aux inévitables piqûres de mouches noires, maringouins et autres irritant ailés (ou non) qui viendront nous rappeler que chaque saison vient avec ses surprises. Après tout, au Québec, ce que je remarque, c'est qu'il y a 2 semaines de bonheur en mai, 2 semaines de bonheur en septembre et le reste du temps, on se plantain euh plaint ;)

18 juillet 2015

Psst. Psst. J'ai tenté la macération avec intermédiaire alcoolique (voir article ci-haut) avec du plantain qui avait séché 3 jours. Voulez-vous voir la couleur? C'est juste ouf!